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Horloge du château

Catégorie principale
Mesure du temps et de l’espace
Catégorie secondaire
Les horloges
Localisation
Rue de Bruxelles, 15, 6210 Rêves (pièce du musée)
Hameau / Lieu-dit / Quartier
Rêves
Description

Le fond du cadran est en métal émaillé blanc. Le pourtour est divisé en 12 blocs, faisant la moitié de la longueur du rayon, contenant chacun un chiffre romain. Chaque bloc est centré sur son chiffre, reprenant deux minutes avant et deux minutes après lui. Deux cadrans sont à notre disposition.

La partie non-émaillée blanche est noire et mate.

Les aiguilles ont une partie renflée à leur extrémité, partie ajourée.

Le mécanisme et son ensemble de rouages sont disposés sur un banc de bois sous lequel pend le balancier qui fait se mouvoir la mécanique. Le poids du balancier est circulaire et marqué en son centre par une tête rayonnante dorée.

Dimensions
Pour le cadran, une soixantaine de centimètres de diamètre. Le mécanisme et son support fait 2 mètres de haut.
Matériau(x)
Métal et émail pour le cadran
Bois, métal (cuivre et/ou laiton (?)) pour le mécanisme
Inscriptions - citations

Sur le cadran du médaillon est inscrit le nom du fabriquant de l’horloge : “L. Teraillon et Cie”

Abords (contexte)

Aujourd’hui en exposition dans notre musée

Visible depuis le domaine public
Non
Accessible depuis le domaine public
Oui
Etat général
Moyen
Dégradations constatées

Le métal disposé sur le cadran est par endroit rouillé ou rayé. Le mécanisme est en bonne état, mais une pièce est à changer pour le faire fonctionner.

Historique - anecdoctes

Elle fut fabriquée à Périgny (Jura) par L. Terraillon pour orner le nouveau château de Saint-Rémy-en-Comté (Haute Saône) en 1760, propriété du comte Charles-Louis-Victor de Broglie et de son épouse, la marquise de Rosen. Elle était accompagnée d’un carillon de 5 cloches. Cloches qui furent fondues pour soutenir l’effort de guerre révolutionnaire français. Un nouveau carillon en prend la place quelques années plus tard et fera le voyage jusqu’à Rêves.

Le château passera en 1823 aux mains des Marianistes qui y fondèrent une école. Ces derniers durent quitter les lieux en 1902, date à laquelle la France vote un ensemble de loi créant la séparation entre l’élise et l’état. C’est une période où de nombreux bien appartenant à différentes congrégations religieuses furent saisis. Mais les marianistes emportèrent avec eux l’horloge et la statue de Jeanne d’Arc jusqu’au château de Rêves où ils se réfugièrent et y installèrent à nouveau un établissement scolaire.

Lors d’une restauration de la tour en 1973, les cadrans de l’horloge sont retirés mais jamais replacés. Dans les années nonantes, c’est en visitant le réduit où ils étaient au rebus, que l’idée de la sortir et la mettre en valeur vint à des membres du cercle historique Rodava.

Aujourd’hui, elle trône fièrement dans le musée de Rêves.

La statue de Jeanne d’Arc est toujours dans le parc du château / Institut Sainte-Marie.

 

(Voir journal n°40 de Rodava)

Remarques

L’une des cloches du carillon, la plus grosse, a été envoyée dans une paroisse de la vile de Moukondo en République du Congo (Brazzaville)

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