Chapelle ou oratoire Saint-Rémi
Un petit édifice ouvert en briques rouges. Un mur soutenu par deux contre-murs d’une dizaine de centimètres qui supporte un grand toit en double pente. Posée sur un dallage de pierre bleue et encadrée par des bacs de fleurs, elle abrite une image de Saint Rémy.
ST REMI
Au carrefour de deux rues, à gauche un hangar de ferme, à droite une grande demeure et autres maisons dans la rue en face.
A l’origine, il y avait une Chapelle dédiée à Saint Rémy au carrefour de la rue de Bruxelles et du chemin de Fontaine l’Evêque. Lorsque le terrain fut vendu, la chapelle fut détruite mais l’on en reconstruisit une autre, plutôt un oratoire ouvert qu’une chapelle fermée. C’est près de la ferme Joli-Jean, face au numéro 4 de la rue de la Fontaine qu’elle est reconstruite.
La chapelle originale était beaucoup plus vaste et lors de la procession annuelle des chapelles et potales organisée à Rêves, des cérémonies religieuses y étaient encore célébrées.
Saint Rémy est depuis toujours le saint patron de Rêves, c’est pourquoi les rêvois ont souhaités d’avoir ce nouvel oratoire dédié à ce saint.
La religion catholique retient plusieurs Saint Rémy ou Rémi, tous ayant été évêque ou archevêque en France entre les années 400 et 900. Le plus connus d’entre eux étant sans doute Saint Rémi de Reims (437-533), l’évêque qui baptisa Clovis 1er, roi des Francs, un 25 décembre d’une année comprise entre 496 et 506. Le célèbre historiographe italien Jacques de Voragine, racontera à ce propos dans sa « Légende dorée » comme il n’y avait pas de sain chrême pour oindre le front de Clovis, le Saint Esprit lui-même, sous la forme d’une colombe, apporta une fiole. Cette fiole qui deviendra par la suite la Sainte Ampoule qui servira à l’onction des rois de France durant leur sacre.